Bon ben voilà, Rhum Chocolat, c'est terminé.
C'était chouette mais ces derniers mois, ce blog ne ressemblait plus à grand chose

Et puis canalblog, ses publicités, j'en avais un peu marre.
Je me suis demandé si j'allais continuer un blog (j'ai honnêtement l'impression que mes mises à jours de plus en plus rares justifiaient d'en terminer) Mais c'est quand même un exercice intéressant et j'aime bien l'idée de partager des dessins qui n'auront qu'une vie éphémère sur ce support.
Donc je continue ailleurs et ce sera là :

Vous cliquez sur ce dessin plus haut et vous y êtes

A plus là-bas !

Entre deux histoires, un court brouillon de délassement. Je termine une histoire qui sortira en février chez Pt'it Glénat (copie à rendre à la fin du mois) et je travaille également sur une histoire qui sortira en avril et qui devra être terminée pour février chez un mystérieux éditeur dont je ne dis rien pour l'instant.
Je l'ai pas déjà dis ça ? Non seulement je poste peu mais en plus je radote...


Pourquoi ce dessin là-haut ? Pour rien, comme ça... J'aimerai bien un jour faire une histoire en mélangeant crayons de couleurs et photoshop (ça n'a rien d'original, ça a déjà été fait et plutôt bien même) mais je trouve que ça donne un relier intéressant. Et puis c'est pas mal de changer de technique de temps en temps.

Après ces quelques mots passionnants, une tête de dame :

Dans l'une des rares mises à jour de ce blog, j'ai posté il y a une poignée de jours une image avec un ogre. Et j'avais avoué dans un sanglot plein de dignité que j'avais décidé de ne pas conserver ce dessin dont rien ne me plaisait.
En soupirant "de la merde, de la merde, de la merde, toujours de la merde..."

Je me suis mouché et après un bol de Chocapic, de nouveaux essais ont été entrepris :






Un aspect vaguement phallique du personnage m'a dissuadé de conserver cet essai.
Sans compter que la technique retenue pour le décor ne m'emballe pas (pas assez de traits, or on ne se refait pas j'aime le trait)
Donc exit l'ogre à tête de bite
Et place à :



Ce coup ci j'aime mieux le personnage. En revanche, pour ce qui est des décors : bof bof bof.

Un autre extrait en noir et blanc




Finalement, j'ai mis cette histoire de côté. D'abord parce que je l'ai écrite pour un nombre de pages qui devra finalement être plus long. Et rallongé, ça sent le délayage. Ça ne marche plus.
Je pense que je la reprendrai un jour (elle est quasi toute dessinée) et là je vous tiendrai au courant.
Et comme j'entends dans le fond qu'on veut une fin heureuse : le fait d'avoir bien ramé sur ces malheureux dessin m'a libéré pour une autre histoire que je suis en train de dessiner (crayonnés quasi terminés) et qui pour l'instant est bien plaisante à raconter.

Sinon, ce blog sent un peu le sapin et je ne vais pas tarder à y mettre un terme. Les pubs omniprésentes sont exaspérantes. Je suis à la recherche d'un nouvel endroit plus sobre pour continuer un nouveau blog.
Je posterai une ou deux fois encore ici et puis après on ira jouer ailleurs.

Sortie ce mois ci chez Actes-Sud des transports à petits pas, écrit par Véronique Corgibet. J'étais le préposé aux dessins.
Quelques extraits ci dessus.

Morlock le dépeceur en quête d'un câlin


Et si on faisait une place à la tendresse ? Et si dans ce monde où les puissants et les méchants, ils se croivent tout permis, on disait stop et on disait que les bisous et bé, c'est mieux !
Et si je fermais un peu ma gueule ?
Ce dessin est un essai pour une histoire. J'ai finalement abandonné quelques trucs : la mise en couleurs (qui ne me satisfaisait pas), le physique de l'ogre (pas assez graphique), et le paysage (pas convaincant (ce nuage est une horreur et le fond donne une impression de crasse)).
Comment ? oui, en fait j'ai tout abandonné.
Je mettrai bientôt la suite de mes essais (c'est mon côté Montaigne )
(rires, applaudissements, salut, baisser de rideau)

Piotr vous merci très fort de l'attention à lui que vous avez donné.

Mais quelle est cette enfant à la peau pâle qui file à travers les bois ?

Son prénom est encore inconnu (celui que j'avais retenu a été finalement abandonné (à juste titre d'ailleurs)). Elle devrait vivre des aventures en quadrichromie et papier glacé (mais sans ce dessin)  en début d'année prochaine si tout va bien. L'histoire est quasi terminée (pour vous situer, le scénario oscille entre la Princesse de Clèves et Godzilla fait l'Espagne)

Et une fois que Loulou aura parlé avec le lapin vert et chanté avec l'écureuil, il reprendra un peu d'herbe qui fait rire et qui rend le ciel rose


Bon, c'est n'importe quoi.
Après une rude journée de labeur, j'ai pris des crayons qui trainaient ainsi que deux pastels, j'ai ajouté une larme de photoshop et j'ai servi chaud sur mon blog en guise de défouloir. Ce n'est pas une excuse, hein, c'est juste l'explication de ce moment de psychédélisme estival. Un coup de fatigue..
Maintenant je vais aller mettre mon grand chapeau, mon short tyrolien et mes talons aiguilles et me promener dans mon village

Ah si, un truc important, si vous allez sur le site pluzz.fr vous pouvez encore voire pendant quelques jours en streaming et gratuitement la pièce d'Edouard Baer "Miam-miam". Je vous le conseille c'est savoureux.

Et non... Je n'offre pas mon corps au soleil comme ce sympathique garçon, ce qui expliquerait la quasi mort cérébrale de ce blog.  Plus prosaïquement, j'étais enseveli sous le travail.
Je ne désespère pas de voir bientôt le jour.

Si vous croisez un type dans la rue qui a un teint d'étron de laitier, ce sera moi.

"Tu vois Jean-Claude, je ne vis pas dans l'instant, je vis l'instant. Le présent n'existe déjà plus, celui que je suis meurt aussitôt après avoir été. Je peux dire  j'ai été et je serai mais est ce que je suis a un sens ? Surtout quand  je est un autre. Bref pour répondre à ta question, quand je buttine, non  je ne me demande pas s'il y a une vie après la mort..."



La métaphysique des bourdons. Ça ferait un bon titre ça...
Je crois que je tutoie le commencement du début du succès et de la richesse.
Un petit essai de mise en couleurs un peu différent de ce que je fais d'habitude pour se délasser.